Sofia, Caterina, Fabiana

       Gustave Flaubert, est un écrivain du XIX siècle, chef de file du réalisme et un des plus grands romanciers de son temps. Il nous présente dans Mme Bovary (1857), une jeune femme pas satisfaite avec sa vie, fatiguée de la monotonie de sa rutine et l’ennuie de son marie.

       Nous nous trouvons ici devant un extrait de ce roman, compris entre les pages 94 et 96, qu’attire notre attention en nous montrant avec réalisme la vie et les pensées de la femme de cette époque.

       Nous nous demandons en quoi peut-on peut voir qu’Emma Bovary n’est pas contente avec sa vie.

       Pour répondre à cette question on analysera tout d'abord le mépris qu’elle montre envers sa vie courante, en suite on verra ses fantaisies, pour en fin etudier sa vie idéalisée.

       Tout au long de l’extrait on peut voir une femme qui ne supporte pas sa réalité, une femme qui souffre parce qu’elle ne sait pas vivre ni aimer. Dans tout cet texte elle rêve et imagine sa vie idéalisée ou parfaite. Dans le premier paragraphe elle commence à imaginer qu’elle est à Paris et quand elle arrête et retourne à sa réalité, elle montre un grand mépris par sa vie. On peut le voir à la ligne 5 : « Les yeux fatigues, à la fin, elle fermait ses paupières, et elle voyait dans les ténèbres». On peut voir aussi une grande indifférence envers son marie Charles, quand elle lisait à table pendant qu’il lui parlait. C’est ici où elle commence à rêver, imaginer et lire pour échapper de sa vie monotone.

       Une des choses que faisait madame Bovary c’était lire de livres et des journaux. Elle était au courant des toutes les nouvelles, les soirées, les modes, etc. Ceci nous montre la forme par laquelle, elle essaye de s’oublier ou échapper de sa routine. Elle avait créé une vie parallèle imaginaire à travers les choses qu’elle lisait, comme on le voit dans les premières lignes de l’extrait : « Elle s’acheta un plan de Paris, et, du bout du doigt, sur la carte, elle faisait des courses dans la capitale». On voit clairement qu’elle imagine qu’elle est en train d’acheter en Paris quand en réalité, Emma Bovary est chez elle avec une carte de la ville. On doit savoir aussi que Mme Bovary était une femme que n’était jamais satisfaite avec les choses qu’elle avait. Elle voulait toujours plus, et n’était jamais contente. Donc à travers les livres, elle a créé un monde des fantaisies qu’elle voudrait faire réalité, on peut voir clairement son désir d’avoir tout dans les lignes 19 et 20 :« elle lut Balzac et George Sand, y cherchant des assouvissements pour ses convoitises personnelles ».Cette phrase nous montre comment elle voulait, à travers les livres, trouver une manière de contrôler son désir de possession, le narrateur montre que comme elle ne peut pas dominer son obsession elle a besoin de plonger dans le monde des rêves dans les livres. Le narrateur nous raconte qu'Emma Bovary rêvait avec un vicomte pour s'oublier ou remplacer à son marie monotone, et comme elle a découvert cet monde de fantaisies, le narrateur nous explique qu'elle commence à imaginer d'autres choses, pas seulement une infidélité fictive:" mais le cercle dont il était le centre peu à peu s'élargit autour de lui, et cette auréole qu'il avait, s'écartant de sa figure, s'étala plus au loin, pour illuminer d'autres rêves". Et c'est ici où elle commence à rêver avec Paris.

       Pour Emma Bovary, Paris, c'était sa vie idéale, et elle la voyait très lointaine, "Paris plus vaste que l'Océan, miroitait donc aux yeux d'Emma dans une atmosphère vermeille". Elle la voyait comme la ville de "d'immense félicites et des passions". Dans tout le paragraphe elle décrit 3 types de personnes qui vivent à Paris: le monde des ambassadeurs, le monde de duchesses et le monde artistique. Ces trois types représentent sa vie idéale. Le monde des ambassadeurs représente tout le luxe et la richesse, "autour des tables ovales couvertes d'un tapis de velours à crépines d'or", l:37-38. Le monde des duchesses représente la joie d'être avec des hommes riches et intéressants, "et vers la fin, épousaient des héritiers". Et finalement le monde artistique des actrices, écrivains, etc, qui représentaient vraiment ce qu'elle voulait vivre et sentir. Elle disait que cettes personnes étaient " une existence au-dessus des autres, entre le ciel et la terre, dans les orages, quelque chose de sublime" Cettes personnes avaient la vie passionnée, pleines d'ambition, de désir et fantaisies qu'elle voulait. Ici on peut voir un hyperbole qui nous montre le grand mépris qu'Emma Bovary a pour elle-même quand elle dit que ces 3 types de gens étaient tout l'humanité pour elle, et comme Emma n'était pas dans un de 3 classes, elle sentait et pensait qu'elle n'existait pas ou qu'elle n'importait pas. Plus tard on peut voir comment Mme Bovary sent que la vie qu'elle a, non seulement ne lui plait pas, mais aussi elle sent que elle ne la mérite pas et que elle est prise dans une vie que ne devrait pas être d'elle. Emma sent que le hasard ou l'univers s'est trompé dans la vie qu'il lui a donner et elle ne le comprend pas: "campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblais une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise" . Ce qui culmine la souffrance de madame Bovary c'est sa confusion de si tout le monde du luxe et richesses vaut plus que l'amour et les vrais sentiments du cœur: "les sensualités du luxe avec les joies du cœur". Elle est soumisse dans une mer des rêves, réflexions et désir où elle n'ait jamais sure de quoi vaut la peine vraiment.

       En conclusion on peut voir comment Madame Bovary nous montre qu’ elle a un mépris envers sa vie. Une femme avec un désir de passion, d’aventure et d’exaltation, qu’elle doit réaliser a travers des ses rêves et des ses livres. Cette caractéristique là nous montre que le livre « Madame Bovary » a été forcement influencé par « Don Quichotte » de Cervantes. Les deux personnages principaux désirent ardemment imposer ces rêves et ses vies idéalisés dans leurs vies réelles au point de presque devenir fous. Ce qui mène à l’héros et l’héroïne a la désillusion et finalement la mort.

       Flaubert nous décrit a Emma Bovary comme une femme mécontente avec sa vie puisque elle veut échapper de la monotonie, une femme qui vie a travers des rêves et qui sent une attraction au luxe et la vie passionné. Malgré la différence d’époque entre ces deux livres, sera « Madame Bovary » une des plusieurs reflets du personnage « Don Quichotte » ?