Par Juan Manuel, Javier, Claudio, Tomas A.

L’extrait que nous allons étudier est tiré d’Oberman, écrit par Étienne Pivert de Senancour et publié en 1804. Pendant le XIX siècle, la France est bouleversée par l’instabilité politique et les bouleversements économiques face à l’industrie, cela introduit le romanticisme en France, un mouvement que cherchent les temps déjà perdus en la nostalgie.

Oberman est un roman épistolaire qui présente les diverses lettres écrites par ce personnage, dont son nom veut dire ‘Homme du ’haut’, vers un destinataire inconnu. Tous portants divers événements et réflexions archétypiques au héros romantique. Le sujet de sa XIe lettre traite le souvenir qu’il garde sur la forêt de Fontainebleu malgré le passage du temps.

Avec la nature comme sujet principal de cet extrait on peut se demander, quel est le rôle achevé par la nature dans le romantisme.
Pour cela, nous étudierons en premier instance la composition du texte, puis le portrait de la forêt et enfin le personnage d’Oberman.

 

 


             Malgré être un texte épistolaire,Oberman ne fait jamais une référence notable vers son destinataire, seulement un « vous » (l.41) Impersonnel et imprécis.
À partir de cela, nous pouvons redouter la nature épistolaire de la lettre d’Oberman par les actions concentrées dans le souvenir, et l’expression que sur une narration continue « j’avais (l.3), Sentais (l.11), m’ennuyais (l.20)», il utilise l’imparfait pour rester dans son souvenir et émotions avec des transitions courtes où il avance dans son récit «. Celui-ci prend une direction différente dont aucune ne possède une cohérence apparente pour le récepteur, car il n’essaye pas de l’interpeler, elle est plutôt située dans une dimension poétique.

On peut voir la dimension poétique grâce au lyrisme de la lettre, où sont présentes figures de style : la personnification (Joie sauvage l.18, arbre solitaire l.32), l’anaphore (l.25 à l.27 où “j’aimais” se répète) et des hyperboles (j’étais né pour souffrir l.41, des tempêtes plus froides l.49, des ténèbres plus épaisses l.50)



La forêt, l’endroit que prenne la plupart du extrait et qui exprime ses sentiments de solitude avec une image dense et obscure « et que je n’apercevais aucun chemin fréquenté » (l.12) sa joie du désolé expriment son sentiment de solitude. « Je gravissais les sommets encore dans l’ombre,[…] je regrettais la clarté incertaine qui précède l’aurore »(l.22-24) Les vallons obscurs, l’obscurité est utilisée comme refuge, le portrait sombre de la forêt et le désir d’être à l’écart du monde. Sa description aussi prend un paysage désolé et froid les « sable et des genièvres », « La bruyère pleine de rosée » toutes les descriptions portent la couleur bleue, couleurs froids, la forêt est un endroit où Oberman trouve dû la joie dans sa tristesse, c’est cela pourquoi il ne pouvait garder ses sentiments «Je m’ennuyais en jouissant»;

Car il est un endroit déprime sans vie, ruineux, et qui lui aide à former son caractère dépressive.

 

 

 

 

 

 

Le personnage d’Oberman se présente comme un individu solitaire et malheureux, son solitude est démontrée par la scène de la forêt, où il n’y a pas d’autres personnes qu’Oberman, et par le champ lexical de la solitude (seul l.7,  seulement l.8, solitude l.10, solitaire l.32) Cette caractéristique maintient sa permanence jusqu'à la fin du récit, même s’il y a un voyage a travers de la forêt qui lui montre le monde, sa tristesse est insatiable. Avec l’impossibilité de pouvoir être heureux depuis toujours, il exprime sa pensée sur les moments qu’on ne profite pas, de la fatalité du temps.

 

 

 

En conclusion, on peut dire qu’Oberman cherche le refuge par rapport a la société dans la forêt de Fontainebleu avec ses mémoires d’elle, parce qu’elle fut le seul endroit où il peut être contente temporellement, les caractéristiques de la nature qui le conforte deviennent un des points principaux de l'extrait et du romantisme en général, cette évocation peut être lut dans « les Rêveries du promeneur solitaire » par Rousseau, dont la nature est décrite comme l’endroit idéal.