Icaro Nuñez, Gaspar Zamorano

Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud est un des principaux poètes des Poètes Maudits, groupe de poètes incompris par être avancés sur son temps, et connu par son génie littéraire et sa conception poétique.  Amorce à revoir Né en Charleville en 1854, Rimbaud écrit entre ses 15 et ses 20 ans, puis il se retire de la poésie et meurt à  37 ans, en se transformant en l’une des figures poétiques majeures. Son œuvre contient  des critiques à la Société, à la Guerre et à l´Église.

 

Ami et complice du poète symboliste Paul Verlaine, avec lequel il a une relation compliquée et violente qui finit avec Verlaine tirant deux fois au pistolet sur Rimbaud à Bruxelles en 1873, Rimbaud rejoint, après la condamnation de Verlaine à la prison, sa ferme familiale où il s´isole et écrit  Saison en Enfer, qui raconte ses espoirs, ses désillusions et ses problèmes amoureux. Dans ce recueil écrit en prose poétique on retrouve « Délire II », poème composé de sections en prose, d'autres en vers avec une structure de trois quatrains et un vers écrits en alexandrins , dans lequel Rimbaud parle de ses anciennes conceptions esthétiques, mais en les montrant comme des espoirs sans importance et inaccomplis.

 

Ainsi, nous pouvons donc nous demander : En quoi ce poème en particulier montre la vision de Rimbaud sur la poésie ?

 

Pour répondre à cette question, nous étudierons en premier lieu la nostalgie du passé, en deuxième lieu  le rejet du conventionnel présent dans le texte et finalement  l'alchimie du verbe.

 

 

 

 

 

   Dans un premier temps, on peut remarquer la nostalgie du passé, premièrement par la présence de références temporelles dans le poème. En effet, dans la première ligne, l´auteur utilise le mot ‘’histoire’’ pour évoquer  le passé et, en plus, on peut voir  les verbes à l’imparfait, ‘’vantais’’ (l.2) ‘’trouvais’’ (l.2) ‘’aimais’’ (l.5) ‘’rêvais’’ (l.7) ‘’inventai’’ (l.10), qui laissent noter des actions qui étaient des habitudes, mais qui, au présent, ne passent plus. Cette idée est renforcée  par l’expression ‘’depuis longtemps’’ (l.2). On peut aussi voir les références ‘’un jour’’ (l.13), ‘’après-midi’’ (v.17), qui nous situent dans le temps de l´auteur.

 

   Deuxièmement, on peut apercevoir la présence de l´œuvre passée de Rimbaud dans le texte et son sentiment de mélancolie envers celle-ci. Effectivement, dans la ligne 10, l´auteur fait référence à un de ses poèmes les plus célèbres, ‘’Voyelles’’, avec  ‘’A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert’’. En plus, Rimbaud utilise un ancien poème propre appelé ‘’Larmes’’, à la fin de l’extrait, mais en lui donnant un sens complétement différent. En outre, on peut apprécier l’excessive confidence que fait l´auteur avec les mots ‘’vantais’’ (l.2) et ‘’flattai’’ (l.11). L’enthousiasme pour son passé est évoqué par des phrases exclamatives comme ‘’J’inventai le couleur des voyelles !’’ (l.10) ou ‘’Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne’’ (l.10-11), dans lesquelles on peut voir la mélancolie de l´auteur vis-à-vis de son passé : il regrette le temps où il croyait qu’il pouvait tout faire, quand il avait des rêves : « je croyais à tous les enchantements » (l.8).  Il y a deux temps dans cet extrait: un est le passé, quand il avait confidence sur lui-même, quand il avait des espérances, et l’autre, le présent, quand il a perdu cette qualité.

 

                Ainsi, la vision de Rimbaud sur la poésie peut se voir par la nostalgie du passé, présente dans les références temporelles et dans la présence de l´œuvre passée, mais en plus, on peut noter le rejet des formes conventionnelles d´art.

 

 

 

 

 

  Dans un deuxième temps, on peut noter dans cet extrait le rejet de l’art conventionnel, premièrement par le rejet des valeurs de l’époque avec la phrase ‘’trouvais dérisoire les célébrités de la peinture et de la poésie moderne’’ (l.2-3), dans laquelle Rimbaud rejette l´art savant. Ensuite, par l´énumération ‘’J’aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques… etc.’’ (l.4-6), l´auteur déclare sa préférence pour les arts « populaires » contre l´art savant et intellectuel, considéré comme majeur  à  son époque, surtout dans son cercle intellectuel. Rimbaud attaque le complexe  pour proclamer son amour pour le vulgaire et la simplicité ‘’toiles de saltimbanques’’ (l.4), ‘’enluminures populaires’’ (.l4-l5),  ‘’livres érotiques sans orthographe’’ (l5),  ‘’contes de fées’’, (l.6) ‘’petits livres de l’enfance’’ (l.6), ‘’refrains niais’’ (l.6) et ‘’rythmes naïfs’’ (l6).  Pour finir, il annonce son amour pour le vieux plutôt que pour le contemporain ‘’dessus de portes’’ (l.4), ‘’littérature démodée’’ (l.5), ‘’latin d’église’’ (l.5), ‘’romans de nos aïeules’’ (l.5),  ‘’opéras vieux’’ (l.6). Alors, on peut dire que Rimbaud rejette à les valeurs bourgeoises, mais renie aussi  les  conventions esthétiques des cercles intellectuels de son époque.

 

Deuxièmement, on peut remarquer l’évasion spatio-temporelle dans le texte par l´énumération  « Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n’a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de mœurs, déplacements de races et de continents ’’ (l.7-9). Il utilise le registre épique, ‘’croisades’’ (l.7), ‘’républiques’’ (l.7), ‘’guerres’’, (l.7) pour évoquer d’autres lieux et d’autres époques. En effet, le champ lexical de l’aventure, renforce cette notion ‘’croisades’’ (l7) ‘’voyages’’ (l.7) ‘’républiques’’ ‘’déplacements des races et continents’’ (l8). De plus, il présente une forte évocation du Moyen âge, ‘’latin d’église’’ (l.5), ‘’croisades’’ (l.7), ‘’guerres’’ (l.7). Rimbaud veut découvrir des choses vraiment nouvelles. Contradictoire à Analyse à revoir.

 

Ainsi, la vision de Rimbaud sur la poésie peut se voir  par le rejet du conventionnel, présent par le rejet des valeurs de l´époque et par l´évasion spacio-temporale,  alors, nous allons étudier son ambition de créer quelque chose originale.

 

 

 

 

 

Dans un troisième temps, on peut noter le concept de l´Alchimie du verbe, premièrement par l´intention de créer un poème parfait, comme peut se voir par le champ lexical de la création, ‘’inventai’’ (l.10), ‘’inventer’’ (l.11). Rimbaud  veut créer un poème qui avec sa perfection arrive à tout le monde, comme peut se voir  avec le champ lexicale de la totalité, ‘’tous les paysages’’ (l.2), ‘’tous les enchantements’’ (l.8-l9), ‘’Je réglai la forme et mouvement de chaque consonne’’ (l.11-l12), ‘’á tous les sens’’ (l.12). En plus, l´auteur utilise les synesthésies entre lettres et couleurs ‘’A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert’’ (l.10),  c’est-à-dire quand une stimulation d’un sens est produit par autres sens, et dans ce cas, les voyelles évoquent des couleurs.  Alors on peut voir comment l’auteur ambitionne créer un poème si complet et parfait qui soie accessible à tout le monde et à tous les sens.

 

Deuxièmement, on peut voir l’échec du narrateur à créer ce poème par l´utilisation des mots ‘’vantais’’ (l.2),  ‘’flattai’’ (l.10), pour dénoter qu’il croyait qu’il pouvait le faire, mais cette croyance a échoué. Ensuite, il y a des antithèses, ‘’J’écrivais des silences’’  (l.13),  ‘’je notais l’inexprimable’’ (l.13), pour rappeler l’impossibilité de son travail. Encore, une métaphore de sa terrible situation est évoquée dans le poème « Larmes ». En effet, il y a une fixation avec boire dans le poème, ‘’Que buvais-je’’ (v.15), ‘’Que pouvais-je boire’’ (v.18), ‘’Boire’’ (v.20), ‘’liqueur d’or qui fait suer’’, (v.21)  ‘’auberge’’, (v.22).  Cependant, l´action de boire ne s´accomplit pas, ‘’Pleurant, je voyais de l’or - et ne pus boire’’ (v13), dans l´alchimie, on croit qu´on peut convertir le plomb en or. Donc,  on peut déduire que Rimbaud est très proche d’accomplir son objectif, de transformer le plomb en or, il arrive même à voir le succès, mais il n’arrive pas à l´accomplir. Même s’il est obsédé par  son poème parfait, comme l’homme avec boire l´or, il ne réussit pas.

 

En conclusion, on peut dire que la vision de Rimbaud sur la poésie dans cet extrait se caractérise par la nostalgie sur son passé littéraire, par un refus du conventionnel et par l´échec dans l´alchimie du verbe. En outre, on peut retrouver le sujet du « verbe parfait » dans « L´Aube », poème de Rimbaud présent dans les Illuminations.

 

Begoña lazo, Florencia Cristi

Arthur Rimbaud est un poète français né en 1854. Il est une des premières figures de la littérature française. Rimbaud commence à écrire au 15 ans mais à l’âge de 20 ans, il renonce à l’écriture. Cependant, ces 5 années d’écriture Vont faire de ce jeune garçon, encore presque adolescent, l'un des poètes majeurs du XIXème.  Rimbaud connait Verlaine en 1871 qui renonce à sa famille et part avec Arthur mais deux ans plus tard cette relation se termine avec le « drame de Bruxelles » où Verlaine tire sur Rimbaud  avec un pistolet et le blesse au poignet. Fin juillet 1873, l’auteur s’isole pour écrire l’œuvre qu’on va étudier « Une saison d’enfer ». L’extrait « alchimie du verbe »   est séparé en deux parties : la première en prose et la deuxième composée de 3 quatrains plus un monostiche. Il s’agit d’un ancien poème « larmes ». On peut seulement remarquer l’ironie du Rimbaud mais aussi l’introduction à la folie. L’auteur était très extravagant avec son homosexualité son autre vie sur ses voyages les drogues et les fruits. Donc, grâce á l’opposition des textes, on peut remarquer un contraste entre les deux Rimbaud du présent et passé. Donc on peut nous demander : En quoi cet extrait nous montre l’échec poétique de Rimbaud ? Pour répondre à cette question on va expliquer premièrement la nostalgie qui exprime Rimbaud sur son passé puis on va appuyer cette idée avec le poème « Larme » encenses sur « l’alchimie du verbe » et finalement on va parler sur la frustration de Rimbaud.

 

D’abord on doit expliquer la référence au passé faite par Rimbaud sur sa poésie pour comprendre son frustration. Le poème commence avec l’affirmation « À moi. L’histoire d’une de mes folies » (L.1) pour remarquer l’écriture d’une histoire sur son auteur. Dans la partie en prose (L.2 à 13) le poème fait use de l’imparfait « vantais » (L.2), « trouvais » (L.2), « aimais » (L .4), « rêvais » (L.7), « croyais » (L.8), « inventai » (L.10), « réglai » (L.10), « flattai » (L.11), « réservais » (L.12), « écrivais »(L.13), « notais » (L.13), « fixais »(L.13) et du passé simple « fut »(L.13) pour préciser qu’il s’agit des actions finies, dont le poète a vécu au cours de sa carrière comme poète. Malgré cela les marques temporelles sont très imprécises : « Depuis longtemps » (L.2), « Ce fut d’abord » (L.13), à l’aide des références temporelles on peut savoir que s’agit des expériences passées, mais on ne peut pas les préciser.  Rimbaud exprime aussi les goûts qu’il avait grâce à l’accumulation « peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d’église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs. » (L.4 à 6) pour démontrer qu’il était différent à la société littéraire de l’époque et qu’il aimait le passé plutôt que le « présent » : « trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne » (L.2 à 3). Au niveau de l’structure de l’œuvre on peut remarquer le significat de chaque paragraphe. Au premier paragraphe on constate « j’aimais », c’est-à-dire, ses passions. Puis, au deuxième paragraphe on constate le verbe « je rêvais » (L.7), c’est-à-dire, ce qu’il voulait faire et obtenir. Ainsi au troisième paragraphe on constate le verbe « J’inventais » (L.10), c’est-à-dire, le projet poétique que Rimbaud voulait suivre.

 

Suite à ça on analysera le projet poétique évoqué sur le troisième paragraphe.

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                De la ligne 10 a la ligne 14, l’auteur parle de la nostalgie de son enfance, son enfance comme un écrivant « Je me flattai d’inventer un verbe poétique accessible » « J écrivait des silences », il parle des les sensations et les différentes croyances qu’il avait dans sa jeunesse. Il parle comment il croyait qu’il était en train de décrire et écrire l’indescriptible « Je notais l’inexprimable ». A la ligne 10 l’auteur utilise un de ses anciens poèmes pour renforce l’idée du Rimbaud du passé, il fait une interpellation au poème « voyelles ». A la ligne 10 l’auteur dit « A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert » dans cette poème l’auteur fait une référence à la synesthésie, chaque lettre représente un couleur et cette couleur représenter une émotion, par exemple : le noir représenté la nuit, le mauvais ; Le blanc représenté la fierté, le bon ; Le rouge représenté le sang, la colère etc. De plus de faire une interpellation a un des vers du poème « voyelle » il fait référence a un autre poème de son passé « Larme ».

 

               Au poème « L’alchimie du verbe » l’auteur divise le poème un deux parties, la première les lignes et la deuxième le poème « Larme ». Il fait une référence à son anciens poème « larme » cette poème écrite 1972, est composé de 11 décasyllabes et 3 quatrain, Rimbaud écrit cette poème quand il s’échappe avec Verlaine dans son voyage. C’est pour cela que on peut trouver des nombreuses métaphores qui expliquant la toxicomanie et l’alcoolisme influence par Verlaine et les différentes expériences dans ses voyages. Des métaphores que représentent les larmes « l’eau des bois se perdait sur les sables vierges » (V.11), « brouillard » (V.4). Ces larmes représenté l’amour qu’il sentait pour Verlaine qui était à la fois son maitre, mais aussi son accompagnent sexuel. De plus il y a des vers qui décrit les sensation d’alcoolisme qu’il avait avec Verlaine « Chérie, quelque liqueur d’or qui fait suer » (V.8) « Boire à ces gourdes jaunes » (V.7) « Orange vint » (V.10). Toute l’alcoolisme et les larmes dans ses poèmes son représenté dans le dernier vers « Pleurant, je voyais de l’or-et ne plus boire » Dans ces derniers vers on peut voir la frustration que Rimbaud sentait sur sa relation avec Verlaine.

 

Ensuite la frustration de Rimbaud est clairement montrée par l’alchimie du verbe et l’usage de l’ironie devant cette frustration. L’alchimie c’est une science du moyen âge qui cherche à convertir  du plomb en or, le projet poétique de Rimbaud consiste en cela. On peut commencer par l’expression littérale de l’alchimie avec le titre du poème « Alchimie du Verbe » et l’expression « je voyais l’or » (L.26), et la méthode qu’il avait pour faire l’alchimie poétique utilisé aussi dans un poème précédent: « A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert » (L.10). Donc Rimbaud voulait arriver à la perfection  « Je voyais de l’or », mais au cours du poème on sent et aperçoit l’échec du poète: « je me flattais » (L.11), « ce fut d’abord une étude » (L.13) puis le dernier vers qui démontre qui démontre l’échec final : « Pleurant, je voyais de l’or- et ne pus boire ». Pour faire à son malheur il fait usage du recours à l’ironie, on évidence cela à l’aides des expressions: « L’histoire d’une de mes folies » (L.1),  « je croyais a`tous les enchantements » (L.8 à 9), « j’inventai la couleur des voyelles ! », l’ironie utilisé par Rimbaud, c’est une manière d’affronter son échec. 

 

En conclusion que l’échec de Rimbaud se voit dans la frustration qu’il a vers son poète passé et la vision qu’il avait sur la poésie parfaite. On peut faire un rapprochement de cette poème avec le poème « Aube » du même auteur due à sa similitude, car dans le poème ‘’Aube’’ l’auteur montre son regard au passé, en retracent les charmes et les mystères d’une relation particulière avec le monde, en donnant des descriptions des paysages liés à la nature et à la synesthésie. Notamment ce poème est influencé par le romantisme inspiré par la relation avec Verlaine qui a marqué une étape des expériences nouvelles chez Rimbaud.