ABEL ET CAIN, Charles Baudelaire.

 


Les fleurs du mal ont été publies en 1857 par Charles Baudelaire, poète né en 1821 et mort en 1867, aussi appelle ‘’écrivain maudit’’. Le poème qu’on va étudier est le numéro 120, Abel et Caïn. Ici, l´auteur nous parle de sa vision du mythe biblique.
On verra pourquoi peut on dire que l´histoire d’Abel et Caïn a été réinterprète par l´auteur. Pour ca faire, on étudiera la vision du auteur par rapport au mythe et ensuite on verra comment on peut comparer le texte avec la société dans laquelle vivait l’auteur.

 

Le poème est séparé dans 2 sections. La première raconte l’histoire. Ici on trouve les antithèses qu’aident à l’auteur á raconter le mythe de son point de vue. Abel est absolument favorisé par Dieu pendant que Caïn vit d’une forme misérable. On voit la présence de Dieu, qu´aime a  Abel mais déteste sans raison claire a Caïn, On peut dire donc que c´est Caïn la victime, ou le personnage bonne du conte. On peut confirmer ce grâce au titre. Baudelaire nomme l´histoire Abel et Caïn au lieu de Caïn et Abel comme est appelle dans la bible, car les rôles sont changés.

Le poème est écrit en Octosyllabes, ce que nous rappelle comment sont écris les 10 mandements. Ici Dieu est portrayez comme un tyran ; vers 2 ‘’Dieu te souris complaisamment’’ nous montre que dieu avait un favoritisme pour Abel donc il va être ce qu´aurait une bonne vie. Dans la linge 4 ‘’Rampe et meurs misérablement’’ l’impératif Rampe nous montre la volonté de Dieu pour que Caïn n’ a pas une vie pacifique et vit misérablement.

Le poème est sépare en parties, de façon telle qu’ on peut comparer la vie de Abel avec celle de Caïn pour nous rendre compte comment Caïn était en faite une victime. On vois au vers 5-6 comment l’exclamation veut montrer une sorte d’ironie, pendant que l’ interrogation du vers suivante questionne méthodiquement Caïn comment il peut vivre d’ une façon tellement mauvaise.

On voit les antithèses entre les vers 9.-10 où nous montrent que pendant que Caïn avait des semailles et bétail, Caïn mourrait de faim ; vers 12 ‘’Hurlent la faim comme un vieux chien’’. On voit des autres antithèses dans la première partie du poème ; vers 13 ‘’chauffe’’ avec vers 16 ‘’froid’’ nous montrent les conditions de vie des deux frères. L13 ‘’patriarcal’’ et vers 15 ‘’ pauvre chacal’’. Pendant qu’Abel avait une famille, Caïn devait vivre seul comme un chacal. Il ne doit pas procréer et sa famille serait misérable ; vers 17 ´´aime et pullule’’ pour s´adresser a Abel pendant que Caïn ‘’ traine ta famille aux bois’’.

On peut dire que la deuxième partie du poème nous montre comment l’ auteur interprète plus clairement le mythe. On doit se rappeler que Baudelaire était en contre de la religion et de la tyrannie de Dieu. Ici l’auteur nous va dire donc comment Caïn est- il supérieur a Abel ; vers 25 ‘’ ta charogne’’ pour s’ adresser a Abel et se rappelle que l’ auteur avait appelé a Cain Chacal, que c’ est un animal qui mange la charogne. Et plus que supérieur á Abel, Caïn est ou doit être supérieur a Dieu, car sa mission est de faire sortir ou remplacer a Dieu dans le pouvoir : vers 31 ‘’ Race de Cain, au ciel monte, et sur la terre jette Dieu’’. Cain est ce qui devrait être au pouvoir. Il est portrayez comme un héros révolté.

 

Avec cette idée on peut passes donc au deuxième axe, la critique á la société de Baudelaire.
On reconnait dans Abel la Bourgeoisie, par exemple la énumération du vers 2 ‘’Dors, bois et mange’’ sont les activités communes des brugeoises. Caïn est donc les travailleurs, les ouvriers. L’ idee de Dieu est celle du gouverneur, qui a un favoritisme par les brugeoises. C’est pour ca que l’auteur ne parle pas de Caïn ou Abel, mais dis Race de Caïn (donc les ouvriers) et Race d’ Abel (les brugeoises).

L’auteur montre les injustices aux quelles sont soumis la Race de Caïn. Ils ont faim pendant que Abel mange et froid pendant qu’Abel a de chaleur. Le destin de Caïn est de travailler sans avoir une récompense ; vers 3 ‘’dans la fange Rampe et meurs misérablement.

On voit une question rhétorique ; vers 8 ‘’ton supplice n’aurait jamais un fin ?’’ Baudelaire veut que Caïn se révolte contre la bourgeoisie. Mais il ne suffit pas de se révolter seulement contre la bourgeoisie, le vrais propos est de faire tomber le gouverneur, Dieu ; vers 32 ‘’Et sur la terre jette Dieu’’. Vers 29-30 ‘’ Race d’ Abel, voici ta honte: le fer est vaincu par le épieu !’’ Caïn est ce qui gagnera finalement.

Ce poème a été censuré par blasphème vers 32 ‘’ Sur la terre jette Dieu’’ Dieu n’ est plus divinité, c’ est Caïn qui monte au pouvoir, les personnes sont plus fortes que dieu. Les travailleurs sont plus forts que ce qui est au pouvoir. On se rappelle donc que le poème se trouve dans la partie Révolte du livre, où Baudelaire écrit en contre de la divinité et incitent aux personnes a se révolter.

 

Le mythe d’Abel et Caïn est donc réinterprété par l’auteur de façon telle que les lecteurs comprennent comment Caïn est une victime et un héros juste et révolte contre Dieu. On voit aussi une comparaison entre le mythe et le conflit entre prolétariat et bourgeoisie et on se rappelle du texte Les tragique d’Aubigné, que réinterprète la même histoire pour illustrer le conflit entre les protestants et les catholiques.